Interview de notre expert santé de rohrohroh

6. avril 2023

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De plus, dans l’interview d’aujourd’hui, nous vous présentons notre nouveau collaborateur frohkost. Un expert de la santé toujours de bonne humeur – Cédric Wüthrich de rohrohroh.

Bonjour Cédric ! Peux-tu nous parler de ton parcours d’entrepreneur ? Comment rohrohroh a-t-il été créé exactement ?

Cédric: En 2009, pendant mon année sabbatique, j’ai découvert l’huilerie de Zehlendorf de Kay Kühnel à la Rohvolution d’Augsbourg. J’ai tout de suite été séduit par les nuances gustatives de ses différentes huiles, un vrai coup de coeur! Mais j’ai laissé derrière moi ce monde complètement nouveau pour moi des huiles alimentaires végétales, car je voulais enfin partir dans les contrées sauvages du Canada et découvrir aussi les îles de Hawaï.  
Neuf mois plus tard, j’ai retrouvé Kay par hasard lors d’un cours d’alimentation crue d’Urs Hochstrasser, et le coup de foudre a repris de plus belle. J’ai quitté mon bon travail, je suis revenue à Berne et, trois mois plus tard, j’avais mon propre moulin à huile dans un atelier de 16 m2 fraîchement aménagé en pleine vieille ville.
En 2021, après 11 années de succès commercial, j’ai décidé de ne plus produire. En effet, ma vie avait changé, la famille s’était agrandie, tout comme l’entreprise, et j’avais désespérément besoin de faire une pause. Depuis deux ans, je constatais que j’étais en déséquilibre : trop d’engagement professionel et pas assez de repos. Mon Chi disparaissait sans se recharger, ce qui m’affaiblissait de plus en plus. Le meilleur sentiment lumineux que j’ai eu, c’est quand je me suis demandé un matin dans quel état je devais me sentir, si j’avais tout vendu hier. ça m’a complètement flashé, et dès lors le chemin à parcourrir était des plus clair. C’est ainsi que j’ai fermé ma production et que j’ai rendu les clés de mon atelier qui avait atteint 176 m2 fin mai 2021.
Maintenant, je distribue des produits exclusifs crus, bio et vegan, j’importe des alternatives véganes au fromage venant de France et je crée des foodcoops régionales (goodmoodfood) pour des produits bio de longue conservation.

Où et comment as-tu découvert tes produits crus de telle qualité ?

Cédric: La recette est simple:
Beaucoup de recherches, une curiosité immense et de temps à autre la chance qui me sourit.

Pour les fromages, ce fut la commande de nombreux produits de différents producteurs européens.
Dégustation – décision – intégration dans l’assortiment ! (ou pas).
Pour les amandes, ce fut plus exigeant : de nombreux entretiens préliminaires, un séjour sur place en Sicile, faire la connaissance du producteur, découvrir sa méthode de travail et son attitude et me laisser convaincre par la qualité des produits dans l’ensemble des contextes des lieux.

En outre, je me suis inspirée de l’experte en alimentation crue suivante :
Marie-Sophie L est une actrice française bien connue. Elle a fait l’expérience de l’alimentation crue lors d’un voyage à travers la Californie et, fascinée par ce mouvement, a décidéde se former en tant que chef de cuisine crue au Living Light Institute. De retour à Paris,elle vit sur la Seine sur une péniche et développe de nouvelles recettes comme cette alternative végétalienne et crue au foie gras. D’abord pas vraiment prise au serieux, elle convainc les gourmets sceptiques de la Haute Cuisine Française avec ce produit savoureux. Le produit est médiatisé et la demande augmente.

Lorsque j’ai découvert mon producteur d’alternatives au fromage, il avait déjà dans sa gamme le produit « bonne foi » de Marie-Sophie. Ce n’est que des années plus tard que j’ai découvert qu’il ne se contentait pas que de les vendre, mais que c’était lui même qui les produisait pour Marie-Sophie. Il était donc LE producteur de cette friandise.

Trouver un fin fromage végétalien fabriqué à partir d’ingrédients biologiques est une rareté. Qu’est-ce qui rend ton alternative aux fromages si unique ? 

Cédric: Avec ses saveurs authentiques, elle nous transporte dans les douces contrées du charme et de la beauté française.
De plus, elle ne contient aucun additif, est affinée de manière traditionnelle, 100% bio et est fabriquée à partir de noix de cajou qui n’ont jamais été chauffées.

Pour beaucoup, il est très important de pouvoir acheter des produits biologiques de haute qualité. Avec l’augmentation des prix et la fermeture des magasins bio, ce n’est pas facile en ce moment. C’est pourquoi tu as lancé le projet goodmoodfood. Tu veux ainsi permettre à tout le monde d’acheter des aliments biologiques à des prix équitables. Comment as-tu lancé ce projet ? 

Cédric: Tout a commencé à notre ancien domicile. Il n’y avait pas de magasin bio et je cherchais une solution pour que les gens ne soient plus obligés de se rendre en voiture à Berne pour acheter leurs produits bio. Il était clair que la location d’un magasin et d’un entrepôt ne serait pas rentable. 

Entre-temps, nous avons déménagé et nous habitons désormais encore plus loin d’un magasin bio. Cela m’a donné envie d’approfondir la question et nous sommes maintenant dans les starting-blocks pour mettre en œuvre ce projet passionnant. 

L’idée est issue del’idéologie des foodcoop. Elle réduit les distances de transport grâce à son caractère régional, elle réduit le commerce intermédiaire, ce qui diminue le prix final, elle permet de faire des réserves et, ce qui est très important dans notre société actuelle, elle favorise le contact et l’échange entre les gens en les incitant à se regrouper pour commander leurs produits alimentaires. Ensuite, dans le meilleur des cas, ils cuisinent ensemble et partagent des moments d’échange enrichissants autour d’un table.

Le projet doit rester régional, c’est-à-dire : 

Plusieurs régions = plusieurs foodcoops. 

Je suis prêt à mettre tout cela en place.

Quand as-tu commencé à t’intéresser au thème de la santé ? 

Cédric: J’ai certes crié comme une sirène de peur et de douleur lorsqu’on me mettait pieds nus dans l’herbe quand j’étais petit, mais maintenant je mange des tas de verdure dans toutes les variations possibles et imaginables. Cette transformation s’est étalée sur plusieurs années, avec deux moments décisifs dans ma vie : lorsque j’ai décidé de ne plus manger de viande en 1988 et lorsque je suis passée à l’alimentation crue végétalienne en 2005. Depuis, mon intérêt pour une alimentation saine et pour les herbes sauvages a augmenté de manière fulgurante. Ce qui avait commencé à l’époque comme une phase de test en mangeant cru pendant 6 mois s’est transformé en une phase permanente, et je continue aujourd’hui encore à manger complètement cru été comme hiver. Et j’en suis très satisfait. 

As-tu une recette préférée que tu aimerais partager avec nous ? Et qu’est-ce que tu aimes préparer chaque jour ?

Cédric: Actuellement : 

Salade d’orange sicilienne (tranches d’orange, oignons rouges, huile d’olive, sel, poivre) 

 Je mange tous les jours des salades et des plats de légumes (marinés, séchés, râpés, en tranches, mixés…), des fruits sous toutes leurs formes et surtout : des jeunes pousses fraîches que j’ai cultivées moi-même !

Si tu pouvais nous donner un conseil, à nous et à tous ceux qui souhaitent s’alimenter de manière durable et saine, quel serait-il ?

Cédric: Il est difficile de donner un seul conseil, car pour atteindre l’équilibre, les deux plateaux de la balance doivent bouger. C’est pourquoi j’en donne deux : 

Manger plus de choses vivantes qui remplissent les cellules

(verdure et fraîcheur). 

Manger moins de choses non vivantes qui remplissent l’estomac

(pâtes, riz, pommes de terre, pain…).

 

Merci beaucoup de l’avoir lu !

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